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Magazine PROF n°39

 

Article La CPU s’ouvre à la 4e année du secondaire

La CPU exige de la souplesse et de la maturité

Article publié le 31 / 08 / 2018.

L’Athénée royal, à Jambes, a créé une option de base groupée (OBG) esthéticien(ne) CPU au 3e degré il y a 4 ans. Elle s’ouvre aussi à la 4e dès septembre. « La charge de travail étalée sur trois ans créera des liens entre les enseignants des 2e et 3e degrés », explique Amélie Lenain. Responsable du cours d’esthétique (théorie et pratique professionnelle) depuis 13 ans dans cette école, elle a actuellement un 3/4 temps.

Amélie Lenain : « La CPU s’ouvre à la 4e : cela créera des liens entre professeurs du 2e et du 3e degré ».
Amélie Lenain : « La CPU s’ouvre à la 4e : cela créera des liens entre professeurs du 2e et du 3e degré ».
© PROF/FWB

Mme Lenain confirme des observations de sa collègue jamboise (lire « La CPU s’ouvre à la 4e année du secondaire »), avec des accents particuliers. Ainsi, elle utilisera une semaine-projet dès la 4: « Avant le 15 octobre, les élèves découvriront un institut de beauté. Cela leur permettra de confirmer ou d’infirmer leur orientation ». Elle adaptera de même le programme de 3, en l’axant sur les soins de sa propre personne et non d’un client.

La souplesse pour mettre en œuvre la CPU en 4e, elle la trouve dans le projet P45 (1) mis en place depuis 4 ans : « Nos périodes comptent 45 minutes. Le temps non presté est regroupé dans un catalogue d’ateliers, le jeudi après-midi. En 4e, cela permettra d’organiser de la remédiation, de retravailler certaines compétences déjà acquises. Le Plan de mise en œuvre doit être cohérent, travailler les bases avant d’aller vers le spécifique, mais dans la souplesse, et permettre de revenir sur certaines compétences ».

Enfin, elle souligne que la CPU permet de regrouper toute une série de petits cours sous un même intitulé et de voir un maximum de choses en profondeur. « Mais, pour y arriver, les élèves ont besoin de maturité. D’autant plus qu’elles fréquentent les cours avec des élèves dispensées de cours généraux qui ont parfois 25 ans et plus. En auront-elles assez pour aller vers les remédiations et les remises à niveau ? ». À cela, Damien Rebella, directeur de la Cellule CPU au sein de l’Administration générale de l’Enseignement, répond que « la philosophie de la CPU permet de remédier au plus vite aux besoins des étudiants en les encadrant via un Plan individuel d’accompagnement ».

Pa. D.

(1)  Selon la circulaire 6741, suite au rapport positif de l’Inspection, ce dispositif expérimental (à Jambes et ailleurs) est prolongé jusqu’au 30 juin 2020. http://www.enseignement.be/circulaires