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Magazine PROF n°48

 

Dossier Enquête TALIS 2018

En front face aux difficultés d’apprentissage

Article publié le 04 / 12 / 2020.

Le Centre scolaire de Ma Campagne, à Uccle, déploie au niveau du secondaire des dispositifs de lutte contre les difficultés d’apprentissage. En misant sur les interventions croisées.

Cela fait des années que l’école mène des activités de remédiation, indique M. Claude Dupont, sous-directeur du Centre scolaire de Ma Campagne. Elles ont été organisées de différentes manières mais, depuis l’année scolaire passée, « on a essayé de concentrer nos efforts sur les élèves de 2S qui recommencent leur 2e. »

Trois dispositifs complémentaires 

Ces élèves suivent les cours communs et, pendant les heures d’activités complémentaires, ils travaillent les branches du CE1D en groupes de remédiation. Ils sont répartis en groupes de 6 à 8 élèves, avec un professeur pour les aider. « À un moment donné, poursuit M. Dupont, quand le prof de soutien en math, par exemple, constate qu’un élève est remis à flot, en concertation avec le titulaire, il est déplacé dans un autre groupe. Ce qui implique une communication impeccable entre les différents professeurs et ça marche bien ».

Six classes du 1er degré se réunissent en petits groupes deux fois par semaine
Six classes du 1er degré se réunissent en petits groupes deux fois par semaine
© AdobeStock/Robert Kneschke

La Cellule Élèves à besoins spécifiques (EABS), elle, avait été mise en place il y a deux ans.

Enfin, depuis septembre, deux logopèdes (un temps plein et mi-temps) sont entrées dans l’école. M. Dupont : « Cela faisait longtemps qu’on ressentait le besoin d’un soutien pour les élèves en difficulté qui ne rentraient pas dans nos deux autres dispositifs. On a des élèves pour lesquels le problème est avant tout la maitrise du français. Les difficultés d’une majorité de nos élèves ne sont pas les mêmes qu’il y a 10 ou 15 ans et ça a changé notre manière de travailler. Beaucoup de nos professeurs ont suivi des formations sur la dyslexie, sur le français langue étrangère… ».

L’une des deux logopèdes est certifiée Français langue d’apprentissage (FLA). Sa collègue et elle interviennent dans tout le secondaire mais principalement dans le 1er degré et en 3e et 4e du professionnel.

« En mettant bout à bout les trois dispositifs, on a un système qui peut bien fonctionner », estime M. Dupont.

Plan de pilotage

C’est à cette période de renforcement des moyens pour prendre en considération les difficultés d’apprentissage que l’école a été amenée à élaborer son plan de pilotage.

Pour M. Axel Depauw, son directeur, « c’était intéressant de faire un audit, un arrêt sur image, parce qu’on est tout le temps le nez dans le guidon et parce que le plan de pilotage, ce n’est pas la réflexion du pouvoir organisateur, de la sous-direction ou de la direction ».

Comme dans les autres écoles, le Centre scolaire a monté un groupe de pilotage qui est retourné à plusieurs reprises en assemblée générale. « Où se joue une conscientisation de l’ensemble des problèmes qui se posent à l’école et qu’il faut résoudre ensemble », souligne M. Depauw.

Monica GLINEUR