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Magazine PROF n°19

 

L'info 

Dix ans de titre de compétences

Article publié le 01 / 09 / 2013.

La stratégie Europe 2020 « pour une croissance intelligente, durable et inclusive » recommandait de valider l’apprentissage non formel et informel. Depuis 2003, en Belgique francophone, 10 000 personnes ont passé une épreuve en ce sens, dont 7 500 ont reçu un titre de compétences.

En juin 2013, dans le cadre de l’Année des Compétences (1), l’accent était mis sur la validation des compétences et la valorisation des acquis de l’expérience (VAE). En Wallonie et à Bruxelles, la recommandation européenne consistant à instaurer un système de validation des apprentissages non formels et informels s’est matérialisée par quatre dispositifs, qui concernent l’enseignement de promotion sociale d’une part, les hautes écoles et les universités ensuite, et enfin la formation professionnelle.

Reconnaitre des acquis

Ces quatre dispositifs, et singulièrement le Consortium de validation des compétences (qui fête ses dix ans), permettent à tout citoyen qui le désire de faire reconnaître des acquis de son expérience et ensuite de les valoriser dans deux directions : sur le marché du travail d’une part, dans le cadre d’une reprise d’études d’autre part.

L’enseignement de promotion sociale n’a pas attendu la recommandation européenne pour tenir compte des capacités acquises sur le tas ou en apprentissage non formel et informel, puisque le décret du 16 avril 1991 (2) prévoyait déjà que ces capacités pouvaient être prises en compte pour l’accès aux études et même pour la sanction des études. Des arrêtés et circulaire ont adapté cette disposition, permettant notamment à la Promotion sociale de reconnaitre les titres de compétences.

L'évaluation

Depuis 2003, ces titres de compétences sont délivrés au terme d’épreuves organisées dans des centres de validation des compétences agréés par le Consortium de validation des compétences (3). Ce dernier a également pour mission d’établir la méthodologie d’évaluation des compétences, et d’élaborer des référentiels. Ce dispositif, initié en 2003, implique les partenaires sociaux, les services publics de l’emploi et les opérateurs d’enseignement et de formation professionnelle. Les témoignages de candidats ayant obtenu un titre de compétences (4) permettent de mieux percevoir l’intérêt du dispositif, pour ses usagers.

Depuis 2004 et le décret d’harmonisation de l’enseignement supérieur (5), qui formalise la réforme de Bologne en Belgique francophone, hautes écoles et universités ont également inclus la possibilité de valoriser son expérience. Dans les universités, cela ne débouche pas sur un titre ou sur une certification, mais sur une admission dans un Master (sur base de l’expérience) ou sur une dispense de tel ou tel cours. Dans les hautes écoles (6), il s’agit d’admission, de dispense, ou d’accès à un « programme spécifique » conçu pour compléter les compétences du candidat, chaque fois pour un minimum de 60 crédits.

Autant de dispositifs qui gagneraient à être mieux connus du grand public, et qui contribuent à une meilleure articulation entre l’enseignement, la formation professionnelle et l’emploi…

D. C.

(1) http://www.anneedescompetences.be
(2) http://bit.ly/19WTS2T
(3) http://www.cvdc.be
(4) http://www.cvdc.be/fr/Temoignages.html
(5) http://bit.ly/17Ib8Vj
(6) http://www.valorisermonexperience.be/valoriser-mon-experience/un-projet-de-formation/cellule-vae-des-hautes-ecoles/

« Des compétences aux acquis », une semaine d’activités

Du 16 au 20 septembre, les dix Instances de pilotage interréseaux de l’enseignement qualifiant (Ipieq) organisent des activités dans le cadre de l’Année des compétences, qui en septembre sera concentrée sur l’enseignement qualifiant, sur le thème « des compétences aux acquis d’apprentissage ».

Le vendredi 20 septembre, une journée clôturera la semaine en trois temps (sur inscription). Un : la projection de reportages consacrés aux activités organisées par les dix Ipieq. Deux : un débat contradictoire entre un patron (Fernand Grifgnée, administrateur général chez Ores) et un représentant de l’enseignement (Jean-Pierre Hubin, administrateur général de l’Agers).

Deux thèmes à ce débat : dépasser les stéréotypes sur le qualifiant, et insister sur la place des connaissances générales dans la formation, même professionnalisante. Le troisième temps de la matinée sera une table-ronde ayant pour objectif de proposer des pistes concrètes de partenariats sur la certification, sur une assurance-qualité portant sur les acquis d’apprentissage.

D. C.

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