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Magazine PROF n°11

 

L'info 

Lecture électronique : en ligne avec l’écrit

Article publié le 01 / 09 / 2011.

L’enquête PISA 2009 comportait un volet consacré à la lecture électronique. Ses résultats sont en ligne avec ceux qui concernent l’écrit.

L’OCDÉ a publié fin juin le 6e volume relatif à PISA 2009, consacré à la lecture électronique (1). Dix-neuf pays ont soumis leurs élèves de 15 ans à ce volet (facultatif) de l’enquête, dont la Belgique (les trois communautés). L’Unité d’analyse du système et des pratiques d’enseignement (aSPe) de l’Université de Liège livre ses premiers résultats à ce sujet (2).

L’essentiel, c’est d’être conscient des stratégies efficaces...
L’essentiel, c’est d’être conscient des stratégies efficaces...
© Fotolia/Alex Motrenko

L’évaluation intégrait à la fois les compétences nécessaires pour naviguer dans une fenêtre et d’une fenêtre à l’autre, et des compétences de lecture en tant que telles. Sans entrer dans le détail, les résultats sont en ligne avec ceux de l’enquête sur la compréhension de l’écrit : un score moyen comparable à la moyenne internationale mais inférieur aux deux autres communautés, de grands écarts entre élèves forts et faibles et entre écoles. Si « plus de 50% des différences de performances (…) s’expliquent par l’établissement fréquenté », trois quarts de ces écarts entre écoles sont dus à des facteurs socio-économiques.

Selon les analystes de l’ULG, « les meilleurs pays dans l’évaluation papier-crayon sont souvent encore meilleurs en lecture électronique, et les plus faibles sont souvent plus faibles (...), comme si le support informatique accentuait les clivages entre nations ». Croisant les résultats des élèves avec leurs usages de l’ordinateur, l’analyse conclut qu’« on peut pointer chez nous comme ailleurs un usage intensif de l’ordinateur à la maison comme signe d’une faiblesse scolaire ». Et les chercheurs de formuler plusieurs hypothèses : soit les jeunes qui utilisent beaucoup l’ordinateur chez eux le font à des fins de remédiation et constitueraient donc un public plus faible, soit ce sont les élèves qui pensent trouver sur internet des solutions toutes faites,soit ces jeunes se branchent pour étudier mais s’écartent vite de cet objectif…

L’analyse des résultats permet aux chercheurs d’isoler l’impact de certains facteurs. Le plus important est la conscience des stratégies efficaces pour synthétiser l’information. Ce qui permet de conclure sans réelle surprise que même pour la lecture électronique, « ce qui compte, c’est de développer des compétences de lecture critique et de sélection des informations pertinentes ». Le fait pour la plupart des enseignants de ne pas être « digital natives » ne constitue donc pas un frein dans l’accompagnement des élèves vers de meilleures performances en lecture électronique.

D. C.

(1) Disponible en anglais sur https://www.oecd.org/pisa/pisaproducts/48270093.pdf
(2) Téléchargeable sur http://www.enseignement.be/index.php?page=25160

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