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Magazine PROF n°10

 

Tableau de bord 

Près de 50% d’étudiants en plus en vingt ans

Article publié le 01 / 06 / 2011.

L’Observatoire de l’enseignement supérieur (OES) diffuse en juin ses premiers indicateurs. En 2009, les étudiants sont 53 794 de plus qu’en 1989, soit une hausse de 48,6% en 20 ans.

Créé en juillet 2008, l’Observatoire de l’enseignement supérieur a notamment pour mission de « fournir de façon régulière et à la demande du Parlement et du Gouvernement, des indicateurs relatifs à toute mesure prise en faveur de l'enseignement supérieur » (1) Ce mois de juin, deux premiers indicateurs sont diffusés, qui concernent les effectifs dans le supérieur et le rapport entre étudiants belges et étrangers.

Entre 1989 et la rentrée 2009, la hausse des effectifs est continue dans le supérieur hors universités (de 56 036 à 87 623 étudiants, soit + 56,4%). Dans les universités, l’effectif est passé de 54 765 à 76 973 étudiants (+ 41%). En 2009, trois quarts des étudiants suivent une formation de niveau bachelier (bacs professionnalisants et académiques).

Depuis l’instauration progressive du processus de Bologne, en 2004-2005, les effectifs ont crû de 10,8% en moyenne : +5,7% en hautes écoles type court, -2% en type long (certaines formations de ce type sont passées à l’université), +38,7% dans les instituts supérieurs d’architecture (ISA), +17,7% dans les universités.

Cet indicateur souligne aussi le rapport entre femmes et hommes, en moyenne de 128 pour 100, mais avec de fortes différences selon les types d’enseignement. Il observe également la part d’étudiants étrangers, qui depuis 2004 reste stable à 19,4%, mais révèle des mouvements contrastés selon les types. La baisse relative du nombre d’étudiants étrangers en hautes écoles (-4% en type long, -2% en type court) peut s’expliquer par la mise en place du décret régulant les entrées dans certains cursus. Par contre, le nombre d’étudiants étrangers a crû de 9 et 15 points de pourcentage dans les ESA et ISA.

Un étudiant sur cinq vient de l’étranger

Environ trois quarts de ces quelque 32000 étudiants n’ayant pas la nationalité belge sont des ressortissants d’un pays de l’Union européenne. Cette proportion diffère selon le sexe : si un étudiant étranger sur trois vient d’un pays hors Union, ce n’est le cas que d’une étudiante étrangère sur cinq.

Cet indicateur s’intéresse aussi aux pays d’origine de ces étudiants. C’est la France pour 50,7% d’entre eux en moyenne (38,5% à l’université mais plus de 75% dans les ESA et ISA). Le Luxembourg (5%) et le Cameroun (5%) complètent ce trio de tête, loin derrière. Selon le type d’enseignement, les étudiants étrangers viennent de pays différents : dans les hautes écoles de type long et les universités, le Maroc suit la France ; dans les ISA-ESA et à l’université, l’Italie complète le trio de tête.

Sans surprise, c’est dans le paramédical que les étudiants étrangers sont les plus représentés : 46,9% des étudiants dans le type long, 33,4% dans le type court. Ils sont 29% à l’université dans les sciences de la santé. Les catégories techniques des hautes écoles et le domaine des sciences à l’université attirent davantage d’étudiants étrangers hors Union européenne.

D’autres indicateurs suivront, relatifs au contexte (taux brut de scolarisation dans le supérieur par exemple), au public, aux parcours des étudiants, aux résultats (lien entre réussite en 1re année et provenance du secondaire, par exemple), ou encore aux personnels.

D. C.

(1) http://www.oes.cfwb.be

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