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Magazine PROF n°37

 

Tableau de bord 

Zoom sur l’enseignement de promotion sociale

Article publié le 30 / 03 / 2018.

Une brochure livre une analyse chiffrée de l’enseignement de promotion sociale, qui a concerné près de 160000 étudiants en 2015-2016.

Dans L’enseignement de promotion sociale : un acteur majeur de l’enseignement tout au long de la vie (1) sont abordés l’organisation et les ressources de l’enseignement de promotion sociale, son public potentiel, et ses activités.

Une première fiche très synthétique indique qu’en 2015-2016, 160 établissements ont organisé 2986 unités d’enseignement, dont 63% classées en secondaire et 37% au supérieur.

© Infographie PROF/FWB

158497 étudiants étaient inscrits (78% en secondaire, 22% au supérieur) à un total de 429971 unités d’enseignement (44,6% en secondaire supérieur, 32% au supérieur, 23,2% en secondaire inférieur). 

En secondaire, les unités d’enseignement en langues représentaient 28% des inscriptions, en informatique 9%, en services sociaux et familiaux 6%. Au supérieur, le tiercé est constitué des unités de gestion (28%), enseignement - formation du personnel (22%) et informatique (10%).

En promotion sociale, les étudiants recherchent l’acquisition soit de compétences, soit d’un titre. Dans ce dernier cas, après avoir suivi les unités d’enseignement prévues au dossier pédagogique de la section, ils peuvent présenter une épreuve intégrée. En 2015-2016, il y a eu 19492 inscriptions à ces diverses épreuves.

Le deuxième chapitre vise à cerner le public « qui peut être considéré comme un public adulte hétérogène en reprise d’études ». L’Europe souhaite qu’en 2020, une moyenne de 15% des 25-64 ans participe à des activités d’éducation et/ou de formation. Lors des enquêtes « sur les Forces de travail » (https://statbel.fgov.be/fr/survey/enquete-sur-les-forces-de-travail-eft), sont considérés comme ayant suivi une telle activité ceux qui disent l’avoir fait durant le mois qui précède. Ils sont 6,9% à Bruxelles et en Wallonie. Si l’on élargit la période à un an avant l’enquête, ils sont alors plus de 20%, soit un peu plus de 500000 personnes.

Un deuxième public potentiel crucial est constitué des jeunes de 18-24 ans. Car « sur 100 jeunes wallons et bruxellois, 60 suivent un enseignement ou une formation, 40 ne suivent ni enseignement ni formation ».

Autre chiffre encore plus interpelant : 20% des 18-24 ans ne suivent pas d’enseignement ou de formation et n’ont pas d’emploi. Et les statistiques sont sans appel : seuls 30% des 18-24 ans sortis de l’école avec au maximum le diplôme de secondaire inférieur ont un job. Ceux qui ont un diplôme du secondaire supérieur (ou plus) sont 62% à avoir un job.

Le troisième chapitre de l’étude évoque notamment les projets spécifiques destinés aux autres publics-cibles de la promotion sociale que sont les détenus et les personnes suivant des formations en alphabétisation.

D. C.

(1) Téléchargeable via http://www.directionrecherche.cfwb.be, cette brochure est le fruit d’une collaboration entre l’Administration générale de l’Enseignement (Direction de l’enseignement de promotion sociale), la Direction de la Recherche du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES et l’IWEPS.

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