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Magazine PROF n°31

 

Tableau de bord 

Spécialisé : l’intégration progresse

Article publié le 01 / 09 / 2016.

Le nombre d’élèves inscrits de l’enseignement spécialisé bénéficiant d’une intégration dans l’ordinaire ne cesse de croitre.

Alors qu’ils étaient 30 777 en 2004-2005, 36 106 enfants et adolescents étaient inscrits dans l’enseignement spécialisé en 2013-2014 : 1 400 en maternelle (0,7% de l’ensemble des enfants inscrits en maternelle, ordinaire et spécialisé), 17 495 en primaire (5,3% de l’ensemble) et 17 211 en secondaire (4,6% de l’ensemble). Des proportions en constante croissance depuis dix ans, comme l’indiquent les Indicateurs de l’enseignement (1).

Dans le même temps, le nombre d’élèves en intégration a lui aussi considérablement augmenté, passant de 512 en 2009-2010 (2) à 2121 en 2013-2014. L’intégration, définie dans le décret organisant l’enseignement spécialisé (3), permet à des élèves à besoins spécifiques inscrits dans le spécialisé de suivre des cours dans des classes de l’enseignement ordinaire, tout en étant accompagnés par du personnel du spécialisé.

Il y a quatre types d’intégration, selon la durée et selon le volume de cours suivis dans l’enseignement ordinaire. Elle est donc soit temporaire (un ou plusieurs moments dans l’année scolaire), soit permanente (toute l’année). Et est soit partielle (une partie des cours), soit totale (tous les cours).

Tous niveaux confondus, c’est l’intégration permanente totale qui est le plus fréquemment mise en place, puisqu’elle concerne 57% des 1 361 écoliers intégrés au fondamental et 88% des 760 élèves intégrés au secondaire. L’intégration temporaire totale, elle, concerne 39% des écoliers et 11% des élèves « intégrés ».

Il y a huit types d’enseignement spécialisé, dont le type 8 (troubles des apprentissages) qui n’est organisé qu’au niveau primaire. 890 enfants inscrits dans le spécialisé de type 8 bénéficient du dispositif d’intégration, pour 514 en 2011-2012 et 702 en 2012-2013 : une nette augmentation en nombre, mais aussi en proportion (de 7,7 à 12% en trois ans).

Cependant, c’est surtout parmi les élèves des types 6 (déficiences visuelles) et 7 (déficiences auditives) que se situent les plus larges parts d’élèves en intégration (plus de 20%). A contrario, les enseignements spécialisés de type 1 (retard mental léger) et 3 (troubles du comportement et/ou de la personnalité) présentent une faible part d’élèves en intégration.

Didier CATTEAU

(1) Lire l’indicateur 6, Publics de l’enseignement spécialisé : effectifs et âge, pp. 22-23. http://www.enseignement.be/indicateursenseignement
(2) Première année pour laquelle les Indicateurs de l’enseignement évoquent les chiffres liés à l’intégration, instaurée en 2005-2006.
(3) Décret du 3 mars 2004 organisant l'enseignement spécialisé (modifié par le décret du 5 février 2009 contenant des dispositions relatives à l’intégration des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire. http://bit.ly/29m6OE9

 

2121

En 2013-2014, 2121 des 36 106 élèves du spécialisé bénéficiaient du dispositif d’intégration, soit 5,87% d’entre eux.

 

88%

Sur les 760 élèves du spécialisé « intégrés » dans l’enseignement secondaire ordinaire, près de neuf sur dix sont en intégration permanente (toute l’année) totale (pour tous les cours).

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