Magazine PROF n°26

Tableau de bord 

L’abandon scolaire précoce a diminué entre 2006 et 2012

Article publié le 01 / 06 / 2015.
Article paru en ligne uniquement.

Les Indicateurs de l’enseignement mesurent notamment un « taux de sortie » de l’enseignement obligatoire des élèves de 15 à 22 ans. Il est passé de 7% en 2006 à 5,7% en 2012.

Parmi les élèves de 15 à 22 ans étant en 3, 4 ou 5^e secondaire ordinaire de plein exercice en 2011-2012, 8791 ne sont plus inscrits dans l’enseignement obligatoire l’année suivante. 6310 d’entre eux ont plus de 18 ans et 2481 ont entre 15 et 17 ans. Cela représente 5,7% des élèves de ces années d’études et qui sont dans le même groupe d’âge.

Comme on le voit sur la carte ci-contre, ces taux varient d’une zone d’enseignement à l’autre, de 4,4% en Brabant wallon à 7,6% pour la région de Bruxelles-Capitale. On précisera qu’ils sont calculés selon la zone de domicile et non de scolarisation (les élèves résidant hors de ces zones ne sont pas pris en compte).

De 2006 à 2012, le taux de sortie est passé de 7 à 5,7%. Cette diminution, légère en Wallonie (de 6,3 à 5,2%), est plus marquée en région de Bruxelles-Capitale, où l’on est passé de 10,2% en 2006 à 7,6% en 2012, ce qui reste toutefois supérieur à la moyenne des dix zones.

C’est dans la forme professionnelle que l’on trouve les taux de sortie les plus élevés, d’environ 16%. Un élève sur six inscrit en 2011-2012 en 3P, et âgé de 15 à 22 ans, n’est plus inscrit dans l’enseignement ordinaire l’année suivante. Cela représentait 1926 élèves, dont 1023 âgés de 18 à 22 ans, qui avaient donc déjà au moins trois ans de retard scolaire.

La forme technique de qualification présente des taux de sortie d’environ 7% et les formes de transition des taux de sortie de l'ordre de 3%.

Si le taux de sortie global est passé de 7 à 5,7% entre 2006 et 2012, il reste très élevé pour les élèves de 18 à 22 ans (14%) et pour les élèves sortant de la section de qualification (10,5%).

Ces sorties peuvent être dues à une inscription dans une formation en alternance, aux décès, déménagements à l’étranger, ou aux inscriptions en dehors de l’enseignement secondaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans l’enseignement supérieur ou en promotion sociale. Si bien qu’on ne mesure pas exactement combien de jeunes abandonnent leur trajectoire de formation.

D. C.

http://www.enseignement.be/indicateursenseignement