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Magazine PROF n°23

 

Clic et Tic 

La physique sur grand écran

Article publié le 01 / 09 / 2014.

Avec des moyens numériques, une enseignante de Soignies rend ses expériences de physique plus visibles et mieux compréhensibles.

Du matériel de pointe, pour susciter des vocations scientifiques.
Du matériel de pointe, pour susciter des vocations scientifiques.
© PROF/FWB

Dans son laboratoire de physique, la professeure Marialena Angelaki réalise une expérience. Un capteur de rotation mesure les oscillations d’un pendule, transmet les informations par une interface et un logiciel spécifique à un ordinateur. Connecté via wifi à un projecteur, il envoie sur un écran des images en direct, visibles jusqu’au fond du local. Cela fait partie du matériel commandé par son école, l’Athénée royal de Soignies, grâce à son projet École numérique (1).

D’une part, des capteurs, un stroboscope, un microphone, un capteur de déplacement à laser… aident à mesurer une série d’expériences très fines. Cela permet de couvrir le programme de 4e sur les mouvements rectilignes et une bonne partie de celui de 6e (collisions, oscillations, ondes, acoustique, vitesse de la lumière…). « La transposition manuelle des mesures en graphiques reste une bonne méthode au 2e degré, explique Mme Angelaki. Au 3e, ce matériel-ci réalise automatiquement mesures, tableaux, graphiques, modélisations et exploitations de graphes,… Nous gagnons du temps. À réutiliser autrement ».

D’autre part, un visualisateur permet d’enregistrer des expériences et de les visualiser sur écran via un projecteur. « Un bon outil quand on n’a qu’une heure avec certains élèves. J’utilise encore le rétroprojecteur, mais on ne voit que des ombres ».

« Je ressentais le besoin de rendre les expériences plus visibles et mieux compréhensibles, de préparer mes élèves à ce qu’ils trouveront dans l’enseignement supérieur. Le bilan est positif. Les élèves sont plus enthousiastes. Mais je n’ai pas assez de recul pour savoir si cela se traduit dans leurs résultats. De plus, j’espère susciter des vocations scientifiques ».

École numérique a été une belle opportunité. Néanmoins, le projet prend du temps : huit heures en moyenne par semaine. Quatre sont attribuées à l’école par la Fédération Wallonie-Bruxelles, quatre sont prestées bénévolement. Elles suffisent à peine pour maitriser le fonctionnement du matériel et les aspects numériques du projet (logiciels, connectivité, compatibilité des fichiers). Pour le cout, le visualisateur reste abordable (entre 400 et 800€). Le matériel numérique, lui, est cher. « Il faut cibler en fonction de ses besoins et de l’amortissement ».

Ce projet est aussi une source d’interdisciplinarité : « La parabole abstraite mathématique devient ici le résultat réel de l’observation du déplacement d’un mobile en accélération, par exemple ». Et une partie du matériel est utilisable en biologie et en chimie. Enfin, trois élèves volontaires ont réalisé la vidéo d’une expérience, placée sur Éducatube (2) et filmée par l’Athénée royal de La Louvière. « L’an prochain, nous travaillerons davantage sur l’expérimentation du matériel par les élèves, la présentation à des classes plus jeunes et la mise en ligne des enregistrements. Et j’envisage de commencer du e-learning. De plus, j’ai rentré un nouveau projet au 3e appel École numérique ».

Patrick DELMÉE

(1) http://www.ecolenumerique.be/qa/2013/07/01/appel-a-projet-ecole-numerique-la-liste-des-laureats/
(2) http://www.educatube.be/projet.php?pr_id=213

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