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Le harcèlement à l'école
La plateforme « Harcèlement à l’école » est créée dans le cadre des mesures de prévention et de prise en charge du harcèlement et du cyberharcèlement à l’école, approuvées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles le 26 aout 2015.
La plateforme recense des ressources et des informations utiles pour les équipes éducatives, les parents et les élèves et vise à sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative au phénomène du harcèlement entre élèves.
Les listes de ressources proposées ne sont pas exhaustives mais destinées à être enrichies au fur et à mesure de l’évolution de la plateforme.
Qu’est-ce que le harcèlement ?
Le harcèlement entre élèves peut prendre des formes diverses :
- verbales : insultes, moqueries, rumeurs...
- corporelles : pousser, pincer, contraindre à certaines actions...
- matérielles : vols, cacher des objets, racket...
- relationnelles : rejet, exclusion (quand un élève arrive, tout le monde s’en va)…
- électroniques : cyberharcèlement via les sms ou les réseaux sociaux (par ex. poster, sans l’accord de la personne, des textes à caractère humiliant, des photos…).
Le harcèlement se différencie des autres faits de violence par les trois caractéristiques suivantes :
- l’intention de nuire : l’agresseur a l’intention délibérée de nuire même si la plupart du temps il prétextera qu’il s’agit simplement d’un jeu ;
- la répétition : il s’agit d’une agression qui perdure à long terme, à caractère répétitif ;
- la disproportion des forces : il a lieu dans le cadre d’une relation dominant/dominé, la victime ayant des difficultés à se défendre.
La plupart des actes du harcèlement se commettent en présence de trois parties :
- un ou des « harceleurs » ;
- une ou des victimes ;
- les témoins.
Les spectateurs encouragent le harceleur par leurs rires, leur participation ou leur immobilisme (en n'essayant pas de mettre fin à la situation de harcèlement).
Le harcèlement peut survenir autant chez des élèves du fondamental que ceux du secondaire.
Comment le détecter ?
Détecter une situation de harcèlement entre élèves n’est pas facile : cette forme de violence est invisible et souvent perçue par les adultes comme de simples conflits ou taquineries entre enfants ou adolescents.
Souvent, l’enfant ou l’adolescent n’ose pas en parler à ses parents pour diverses raisons : crainte d’aggraver la situation, risque d’inquiéter ses parents, culpabilité (il pense que cela est de sa faute)…
Les signes qui peuvent vous alerter peuvent varier : troubles du sommeil, irritabilité, repli sur soi, anxiété, colère, déprime… mais aussi les troubles liés à l’anxiété et/ou au stress (tels que les maux de ventre ou de l’eczéma).
Les équipes éducatives peuvent, quant à elles, constater une diminution des résultats scolaires, un absentéisme, des troubles du comportement (tels que les crises de colère), une attitude provocante ou, à l’inverse, un repli sur soi.
La méconnaissance du phénomène de harcèlement, associée au silence des victimes, peut retarder la prise de conscience de l’entourage.