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Magazine PROF n°18

 

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La garantie de données authentiques passe par SIEL

Article publié le 01 / 06 / 2013.

Les écoles fondamentales qui ne l’ont pas encore fait sont invitées, dès septembre, à encoder les données personnelles de leurs élèves via SIEL , non sans conditions.

SIEL (Signalétique Élève) est une base de données informatique des jeunes scolarisables constituée par un processus d’inscription directement en ligne (Internet) ou via des webservices : des outils de dialogue entre SIEL et une application locale (comme les logiciels ProEco ou WinPage).

Pour l’instant, cette application est fonctionnelle pour le fondamental. « Dans une phase ultérieure, elle le sera pour le secondaire, le supérieur et l’enseignement spécialisé », ajoute Alain Delsoir, chargé du dossier au sein de la Direction générale de l’Enseignement obligatoire. L’utilisateur d’une application locale liée à SIEL ne voit aucune différence sur ses écrans. Via son application, il envoie ses données d’inscription ; elles sont confrontées à celles du Registre national – ce qui en garantit l’authenticité – avant que Siel confirme la correspondance ou signale les anomalies à corriger.

L’élaboration d’une base unique facilitera le comptage des élèves et la vérification de l’obligation scolaire, tout en réduisant et simplifiant les tâches administratives des chefs d’établissement. Par exemple, les compositions de ménage ne seront plus requises pour vérifier les données d’un élève provenant du Registre national.

Mais pour accéder à SIEL, une autorisation de la Commission de la Protection de la Vie privée (CPVP) est requise, afin d’utiliser des données issues du Registre national, protégées. Pas question de les transmettre, par exemple, au sponsor d’une activité extrascolaire, qui les utiliserait pour ensuite envoyer ses publicités chez les parents d’élèves… M. Delsoir : « La loi sur la vie privée impose au pouvoir organisateur ou au chef d’établissement de mettre en place des mesures qui doivent garantir confidentialité, disponibilité, intégrité des données, afin de les protéger contre toute curiosité ou manipulation non-autorisée et ou malveillante ».

L’école doit donc désigner un conseiller en sécurité de l’information – rien n’interdit que ce soit le même pour plusieurs écoles – et rédiger, avec son aide, un plan de sécurité. M. Delsoir : « Dans le réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, toutes les écoles fondamentales sont en règle. Dans le réseau des Villes et des Communes, il y a encore quelques trous. Les réseaux libres ont décidé de s’adjoindre au système. Toutes leurs écoles ont été prévenues. 400 sur les 700 se sont déjà inscrites à une formation menée par trois chargés de mission ». Chaque réseau dispose de chargés de mission qui assurent les formations, les mises en route et les contrôles. Ceux-ci peuvent être choisis comme conseillers de sécurité.

Le dialogue entre les réseaux n’a pas été facile et a pris du temps. Il a fallu imaginer les modalités de formation des écoles et les solutions techniques. Vingt-six écoles terminent la phase-test de l’application. Elle sera pleinement opérationnelle dès septembre.

Pa. D.

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