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Magazine PROF n°7

 

L'info 

Futurs Bill Gates : mode d’emploi

Article publié le 01 / 09 / 2010.

L'Agence de stimulation économique a notamment pour mission de donner aux jeunes la fibre entrepreneuriale.

Susciter l’esprit d’entreprise chez les jeunes suppose de développer certaines attitudes. « Nous en avons privilégié six, détaille Bruno Hap, agent de sensibilisation au sein de l’Agence de stimulation économique (ASE) : la confiance en soi, la créativité, l'esprit d'initiative, l'esprit d'équipe, le sens des responsabilités et la persévérance ».

Pour épauler les enseignants et les aider à intégrer ces éléments dans leurs cours, l'ASE, mandatée par la Région wallonne, propose les services d’opérateurs agréés organisant des actions selon l’âge des élèves (1).

Notre commune, qui cible les 2e et 3e degrés du primaire, permet de découvrir en cinq séances les services communaux, les élections, la prise de décision… Cap'Ten, ouvert aussi au 1er degré différencié, emmène les 11-14 ans dans les pas de Zurk, fourmi-mascotte, pour réaliser un projet personnel valorisant leurs talents artistiques, sportifs, manuels.

Au 1er degré du secondaire, J'entreprends@school12-14 met les élèves à la tête d’une entreprise dans un marché fictif, pour leur faire comprendre le rôle des consommateurs, des producteurs ou des commerçants. Un programme analogue vise les élèves de la 4e à la rhéto. Explor’Ado, qui concerne le 2e degré du secondaire, est davantage axé sur l’exercice de la créativité dans un projet à l’école.

Trois outils, enfin, ont été conçus pour la dernière étape du secondaire. Dream propose plusieurs pistes (rencontres, films vidéo, …) pour donner aux 16-19 ans l’envie d’entreprendre. Cré Active Toi propose à des groupes d’élèves de la région de Charleroi et du Sud-Hainaut de résoudre un problème lors d’un stage de deux jours dans une entreprise. Les mini-entreprises, enfin, créées au sein de l’école, placent carrément les jeunes dans une situation entrepreneuriale proche de la réalité.

L’ASE accorde aussi des bourses pour la mise en œuvre de projets entrepreneuriaux à des équipes composées de jeunes et de leur professeur. Et divers outils pour les enseignants, comme le cahier Petites leçons d'enthousiasme et de créativité et diverses fiches pédagogiques.

C. M.

(1) http://www.aei.be/fr/page-daccueil/. Pour les écoles de Bruxelles, c’est l’Agence bruxelloise pour l’entreprise qui poursuit le même objectif (http://www.boostyourtalent.be).

Deux semaines aux côtés d’un patron

« Je voulais découvrir sous différents angles l’intérieur d’une entreprise, trouver peut-être une nouvelle voie et, en tout cas, ajouter une expérience à mon CV », commence Antoine Dhellemmes, fraichement sorti de sixième technique de qualification en électronique à l’Athénée Riva Bella, à Braine-l’Alleud. De son côté, Elise Hap, responsable marketing au sein de la société Turbel, à Bruxelles, avait « envie de donner à un jeune l’occasion de gouter à la variété des métiers et des responsabilités au sein d’une entreprise. Pour qu’avant de se lancer dans trois, quatre ou cinq années d’études, il se pose les bonnes questions ».

Comme onze autres jeunes, Antoine a bénéficié d’un stage d’acculturation à l’esprit d’entreprendre.
Comme onze autres jeunes, Antoine a bénéficié d’un stage d’acculturation à l’esprit d’entreprendre.
© PROF/FWB

Le stage d’acculturation à l’esprit d’entreprendre, initié par les gouvernements wallon et communautaire, a permis la rencontre de ces deux envies. Durant deux semaines, Antoine (et une dizaine d’autres jeunes) ont donc vécu une immersion en entreprise.

Après une semaine de préparation à l’Agence de stimulation économique (ASE), le jeune homme a pu se rendre compte de la variété des métiers, dans l’entreprise qui l’a accueilli. Coaché par la responsable du marketing, il a tantôt accompagné un vendeur, tantôt recherché des clients potentiels. Il a aussi préparé des commandes, géré les stocks, proposé des améliorations du site Internet,… Avec le directeur commercial, il a aussi pris part à une réunion axée sur la réalisation d’un film présentant la société. « J’ai suggéré de filmer le parcours de la matière première, c’est-à-dire du rouleau de papier », raconte Antoine. Le stage devait se terminer par la présentation d’un power point sur cette expérience à un panel d’entrepreneurs, de jeunes, de directeurs d’écoles, de représentants de l’ASE. Et après ? Fin aout, Antoine hésitait entre régendat en math ou formation à la critique cinématographique. Il y voit sans doute un peu plus clair aujourd’hui.

C. M.

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