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Magazine PROF n°52

 

Tableau de bord 

Un jeune sur deux se forme à un métier en pénurie

Article publié le 10 / 12 / 2012.

L’Ares a croisé les listes de métiers en pénurie en 2019‑2020 avec les chiffres des études y menant. Résultat : 47,1 % des jeunes suivent des
« études en pénurie ».

L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares) a répertorié les études supérieures réalisées en haute école, à l’université ou en promotion sociale menant aux métiers déclarés en pénurie par le Forem et Actiris.

Ces filières sont désignées par l’Ares par études en pénurie. Les métiers déclarés en pénurie sont déterminés par le Forem et Actiris et représentent les métiers pour lesquels les entreprises font appel à eux. Cela ne reprend donc pas les métiers de l’enseignement ni tout le marché de l’emploi.
 

Évolution du nombre d'étudiants et de diplômés inscrits ou non dans des études en pénurie entre 2004-2005 et 2019-2020 (cliquer sur l'image pour zoomer)

Source : Ares (https://www.ares-ac.be/fr/actualites/795-un-etudiant-inscrit-sur-deux-en-federation-wallonie-bruxelles-suit-un-cursus-qui-prepare-a-un-metier-en-penurie)
 

En 2019‑2020, les trois domaines composés du plus grand nombre d’étudiants inscrits dans des études de métiers déclarés en pénurie sont : les sciences économiques et de gestion (24 683 étudiants), les sciences de l’ingénieur et technologie (12 579 étudiants) et les sciences psychologiques et de l’éducation (10 251 étudiants).

À l’inverse, les trois domaines composés du plus petit nombre d’étudiants inscrits dans des études de métiers déclarés en pénurie sont : les sciences juridiques (290 étudiants), les sciences dentaires (690 étudiants) et les sciences agronomiques et ingénierie biologique (3 409 étudiants).

Le secteur des arts n’est pas représenté dans les listes Actiris et Forem en raison d’un fonctionnement différent du marché de l’emploi de ce secteur.

Un constat : les inscriptions dans ces filières restent stables dans le temps alors que le nombre d’étudiants inscrits à l’université ou en haute école augmente constamment.

L’Ares précise aussi qu’« en aucun cas cette analyse ne prétend que les études considérées en pénurie sont les seules études conduisant à des métiers pour lesquels il existe un besoin réel de main-d'œuvre ».

Le rapport complet interactif est téléchargeable https://public.tableau.com/app/profile/ares.data/viz/StatSupInfo02-Mtierenpnurie/Intro

Hedwige D'HOINE

51 %

C’est la part de femmes, en 2019‑2020, inscrites dans les études en pénurie. Elles sont 64 % dans des études qui ne
mènent pas à un métier en pénurie.

68,2 %

Le nombre de femmes inscrites dans les études en pénuries et les STIM (études en sciences, technologie, ingénierie et
mathématiques) est celui qui augmente le plus entre 2004‑2005 et 2019‑2020 avec une augmentation de 68,2 % contre 25,6 % pour les hommes, même s’ils restent les plus nombreux dans les STIM.

17 892

C’est le nombre de diplômés, en 2018‑2019, dans des études en pénurie. Ils sont 20 138 dans les autres filières.

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