L’enseignement secondaire artistique à horaire réduit (ESAHR)

L'enseignement secondaire artistique à horaire réduit (en abrégé « ESAHR ») est un enseignement non obligatoire subventionné par la Communauté française.
 
Une structure d’enseignement à part entière, l’ESAHR a pour objectif essentiel l’épanouissement des facultés créatrices personnelles de l’élève, fondées sur le développement d’une culture, d’une expression et d’une sensibilité artistiques, que ce développement ait ou non un prolongement sur le plan professionnel ou la poursuite des études.

L’ESAHR s’adresse à un public diversifié. Il accueille des élèves de tous âges : enfants dès 5 ans, adolescents et adultes. Afin de répondre aux besoins de chacun, les cours de l’ESAHR sont majoritairement organisés en horaire décalé. L’ESAHR avoisine les 95 000 inscriptions par an.

Les professeurs de l’ESAHR sont dans leur majorité diplômés de l’enseignement supérieur artistique.

L’ESAHR comprend 111 établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles, connus en général sous le nom d’« académies ».

L’ESAHR est régi par le décret du 2 juin 1998 organisant l'enseignement secondaire artistique à horaire réduit subventionné par la Communauté française.

Finalités

Le décret du 2 juin 1998 assigne à l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit les trois finalités suivantes :
 

• concourir à l’épanouissement des élèves en promouvant une culture artistique par l’apprentissage des divers langages et pratiques artistiques

• donner aux élèves les moyens et formations leur permettant d’atteindre l’autonomie artistique suscitant une faculté créatrice personnelle

• offrir un enseignement préparant des élèves à rencontrer les exigences requises pour accéder à l’enseignement artistique de niveau supérieur

L’organisation des études est par conséquent orientée de manière à rencontrer ces finalités ( voir ESAHR - cours artistiques).

Domaines d'enseignement

En vue de rencontrer ces finalités, l’ESAHR est organisé en quatre domaines suivants :
 

• les arts plastiques, visuels et de l’espace

• la musique

• les arts de la parole et du théâtre

• la danse

Seuls trois établissements sur 111 organisent les quatre domaines. En effet, pour des raisons à la fois pratiques et historiques, la distinction subsiste entre les Académies des Beaux-Arts, spécialisées dans les arts plastiques, visuels et de l’espace, et les Académies dites « de Musique », qui organisent les domaines de la musique et généralement aussi des arts de la parole et du théâtre et, pour certaines, de la danse.